Notre projet a vu le jour en 2008 et le 1er coup de pelle symbolique a été donné par la Mère Askani et les enfants au mois d’août 2008.

Depuis, sur place, il faut bien reconnaître que presque rien de bien visible n’avait changé jusqu’à la fin de l’année 2009 : quelques terrassements ont permis un accès facile au site et jusqu’au bout du terrain, des baraques de chantier ont été installées, l’emplacement du bâtiment bien défini, suite aux études des ingénieurs sur place.

Mais un gros travail, non visible, lui, et bien réel, avait été accompli depuis deux années dans au moins 3 directions :

• Peaufinage des relations entre notre association française et l’association syrienne des orphelins.
• Finalisation du projet initial dans le but de le rendre bien adapté aux besoins des enfants et aussi aux besoins futurs en ce qui concerne la survie de l’orphelinat (aspects techniques).
• Collecte en France des premiers fonds qui nous ont permis de signer avec le constructeur le lancement de la première tranche des travaux.

Il est évident que dans tous les pays du monde, il arrive un moment où pour agir concrètement sur le terrain, il faut sécuriser les intervenants par des contrats de travaux suivis de très près par des acomptes financiers.
Nous avons été en mesure de le faire en nous rendant sur place lors de notre dernier voyage, le 11 novembre 2009. A notre arrivée sur le chantier, la mère Askani veillait attentivement sur le creusement au brise-roches des fondations.
Le pelliste nous dit alors qu’une douzaine de jours seraient encore nécessaires pour que les fouilles soient prêtes à devenir de solides fondations lorsque béton et ferraillage seront venus combler tous les trous.

Ensuite, nous dépendrons beaucoup de la rigueur de l’hiver 2009-2010 (l’altitude avoisine les 1300 mètres). Quoiqu’il en soit, tous sont motivés pour une rapide avancée des travaux.